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Cortal - Pass'Epargne : Le combat continue


La Loi dit que

Article 1108 du Code civil

« Quatre conditions sont essentielles pour la validité d'une convention :
- Le consentement de la partie qui s'oblige ;
- Sa capacité de contracter ;
- Un objet certain qui forme la matière de l'engagement ;
- Une cause licite dans l'obligation. »

Article 1131 du Code civil

« L'obligation sans cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite, ne peut avoir aucun effet. »

Article 1134 du Code civil

« Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites.
- Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi autorise.
- Elles doivent être exécutées de bonne foi. »

Article 122-3 du Code de la Consommation (vente forcée)

« La fourniture de biens ou de services sans commande préalable du consommateur est interdite lorsqu'elle fait l'objet d'une demande de paiement. Aucune obligation ne peut être mise à la charge du consommateur qui reçoit un bien ou une prestation de service en violation de cette interdiction.
Le professionnel doit restituer les sommes qu'il aurait indûment perçues sans engagement exprès et préalable du consommateur. Ces sommes sont productives d'intérêts au taux légal calculé à compter de la date du paiement indu et d'intérêts au taux légal majoré de moitié à compter de la demande de remboursement faite par le consommateur. »

Article 122-4 du Code de la Consommation

« Les dispositions de l'article L. 122-3 ne font pas obstacle à la perception d'intérêts, de commissions ou de frais au titre de facilités de caisse ou de découverts bancaires prévus par la convention de compte instituée à l'article L. 312-1-1 du code monétaire et financier qui précise le montant ou le mode de calcul de ces rémunérations.
Il en est de même dans le cas où une modification des conditions initiales du contrat résulte de la mise en oeuvre d'une clause de révision dont les modalités ont été expressément définies et ont recueilli l'accord des parties au moment de la signature du contrat. »

Article 132-2 du Code de la Consommation

« Dans les contrats conclus entre professionnels et non-professionnels ou consommateurs, est interdite la clause ayant pour objet ou pour effet de réserver au professionnel le droit de modifier unilatéralement les caractéristiques du bien à livrer ou du service à rendre.
Toutefois, il peut être stipulé que le professionnel peut apporter des modifications liées à l'évolution technique, à condition qu'il n'en résulte ni augmentation des prix ni altération de qualité et que la clause réserve au non-professionnel ou consommateur la possibilité de mentionner les caractéristiques auxquelles il subordonne son engagement. ».
15/10/03

Le site Légifrance se définit comme « Le service public de l’accès au droit » ...

Mais l’accès au droit n’est pas l’accès à la justice.
Et il ne suffit pas d’avoir la loi de son côté, pour avoir les tribunaux de son côté.

Ce sont là des nuances que l’affaire du Pass’Epargne Cortal m’a enseignées.

Comme le disait un philosophe français de la fin du siècle dernier : « Il y a l’avocat qui connaît bien la loi, et l’avocat qui connaît bien le juge » ...



La version originale de ce site a été condamnée le 17 mars 2004 par le tribunal de grande instance de Nanterre pour « diffamation ».





Prouver qu'un chat est un chat est beaucoup moins facile qu'il n'y paraît.
Les antennes, les moustaches, les oreilles pointues, la langue râpeuse, les pupilles en amandes, les griffes rétractiles, rien de tout cela ne constitue une preuve formelle.
C'est à l'appréciation du juge.
Dès lors, si l'avocat d'en face est motivé et que le vôtre est un légume, que vous l'avez, conformément à ses exigences, payé d'avance, et que vous comprenez un peu trop tard qu'il n'en a rien à foutre du combat que vous menez ... Alors le juge dira qu'un chat n'est pas un chat !





Quand les institutions
se moquent du Citoyen
ça n'est jamais très bon ...
pour les institutions